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La vie est comme une route : certains la parcourent seuls, d'autres la partagent

Cette réflexion m’est venue suite à une lettre qu’il m’a fallu rédiger pour jeune femme qui voulait écrire à sa mère. Elle voulait lui dire combien elle souffrait de ne pas se sentir libre et autonome.


Cela m’a invité à réfléchir sur notre manière d’aborder la vie et notre relation aux autres. Certains choisissent de suivre leur propre voie, avançant seuls pour explorer des chemins inédits, en quête d’indépendance. Dans cette optique, la vie est un espace à conquérir, où l’on peut se révéler à soi-même sans compromis. Mais cette route solitaire, bien qu’enrichissante, peut aussi créer un isolement. Peut-on vraiment avancer sans tenir compte des autres, ou bien le partage et l’interaction sont-ils essentiels à une vie épanouie ?


À l’inverse, partager son chemin avec autrui, c’est accepter d’ouvrir son horizon, de rencontrer des compagnons de route et de construire ensemble. La vie devient alors un espace de réciprocité, où l’entraide et la solidarité enrichissent chaque étape. Partager la route nous amène à ralentir, à écouter, à faire preuve de patience, et même parfois à changer de cap pour accompagner l’autre. Ce choix apporte du sens, du soutien, et de la richesse à notre parcours.


Cependant, cette interconnexion n'est pas toujours facile : elle exige des compromis et peut générer des tensions. Parfois, il faut savoir se détacher de ceux qui prennent une autre direction, ou préserver son cap malgré les attentes des autres. La vie est donc un équilibre fragile entre autonomie et solidarité, entre l’authenticité individuelle et la richesse des liens.


pour conclure, je dirai que prendre la route, ou la partager, sont deux dimensions complémentaires de l'existence. En combinant indépendance et interaction, chacun peut, sans doute, trouver sa propre voie, tout en enrichissant une expérience humaine collective.

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