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De l'évidence d'être écrivain public


Loin d’avoir une réponse claire quant à mon avenir professionnel, il m’a fallu fouiller au plus profond de moi-même avant de découvrir ce vers quoi je devais me diriger. Ce travail d’introspection m’a demandé bien des efforts de réflexion, tant et si bien qu’il m’a fallu me décider à adopter un certain isolement social pour mieux me pencher sur moi-même.


"Il n'y a pas de plus grand bonheur que de trouver sa vraie vocation et de s'y consacrer". Tiré du livre d'Albert Schweitzer, "Le bonheur de vivre" publié en 1951.


Grâce à ce temps, au cours duquel, j’avais adopté une forme d’ascèse, j’ai effectué un examen complet du déroulé de ma carrière professionnelle. Des études de philosophie entreprises, au choix d’entrée dans le professorat, puis de l’opportunité qui m’a été donnée de travailler dans un grand groupe immobilier, j’ai passé en revue l’ensemble de mes décisions. J’ai dressé la liste de toutes mes compétences, et j’ai déterminé ce qu’il m’était possible faire avec tout cela.


Ainsi, grâce à cet exercice de plonger en moi-même, j’ai acquis la certitude qu’il me fallait exercer un métier tourné vers l’écrit. Faisant naturellement preuve d’une grande empathie et soucieux de ceux qui sont dans le besoin, ce travail devait avoir un lien avec le social sans pour autant se limiter à ce seul aspect. Enfin, il devait me permettre de gagner ma vie et vivre de cette seule activité.


Dès lors, portant mon attention sur ces éléments, je me souvins d’un vieux métier appelé autrefois « scribe ». Après quelques recherches, parcourant différents articles trouvés sur le web, il devint évident que ce métier m’était destiné. On parlait désormais d’écrivain public, et j’allais en faire mon métier.



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